Après un an et demi de fonctionnement, le million de kilomètres est atteint par les utilisateurs de LOVÉLO libre-service.Les 677 vélos de la flotte en circulation cumulent un million de kilomètres aux compteurs. Les près de 47 000 utilisateurs de LOVÉLO libre-service se sont donc extrêmement bien approprié le service lors de ces 16 premiers mois, effectuant des trajets en moyenne de 1,9 km en semaine et 2,2 km le week-end. À titre de comparaison, le service Cy’Clic qui proposait une location libre service de vélos avant l’arrivée de LOVÉLO totalisait 121 381 locations en un an (année 2022), contre 410 951 locations pour LOVÉLO en moins d’un an (1er janvier 2024 au 26 novembre 2024).Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement et Juliette Biville, Conseillère Métropolitaine déléguée aux modes actifs de déplacement : « Le service LOVÉLO libre-service est un succès. Nous sommes fiers de proposer une alternative facile, confortable et peu chère à de courts trajets, jusqu’ici souvent réalisés en voiture. C’est une option de plus dans un panel de mobilités décarbonées, accessibles et adaptées aux besoins des habitants et visiteurs : transports en commun, covoiturage, location longue durée Lovélo, train… Nous continuons tous ensemble pour changer les mobilités d’aujourd’hui et le climat de demain. »Les chiffres clésParmi les 118 stations couvrant le territoire de la Métropole, les cinq stations les plus fréquentées sont :Gare Rouen Rive-Droite ;Saint-Marc Sud ; Théâtre des Arts ;Fac de Droit ;Vieux-Marché. Les trajets les plus souvent réalisés sont : Gare de Rouen vers Fac de Droit, Lieutenant-Aubert vers CHU, Vieux-Marché Nord vers Saint-Marc Sud et Gare de Rouen vers Saint-Marc Sud.

Réunis en Conseil Métropolitain mardi 12 novembre, les élus de la Métropole Rouen Normandie ont consacré une grande part des débats aux orientations budgétaires en vue du budget primitif de 2025. Un moment clef pour l'ensemble du territoire.Dans un contexte de contraintes financières inédites imposées aux collectivités territoriales par le gouvernement Barnier, les élus de la Métropole ont exprimé leur colère et leur incompréhension, tout en assurant, en responsabilité, qu’ils mettront tout en œuvre pour assurer une gestion pérenne et sauvegardée de la collectivité. À cette occasion, Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole a posé une question lourde de conséquences, "lorsqu'un gouvernement propose de telles mesures, quelle valeur porte-t-il au service public et à toutes celles et ceux dont la qualité de vie en dépend ? Outre la Région Normandie et le Département de la Seine-Maritime, la Métropole Rouen Normandie est le deuxième investisseur public régional. Les impacts sont excessivement forts, injustes, l'approche est déloyale et stigmatisante, c'est du jamais vu à cette échelle. En cumulant la perte de recettes et les dépenses, la perte projetée pour la Métropole Rouen Normandie pourrait s’élever à 18,2 millions d euros en fonctionnement. Un drame, lorsque l'on sait que notre collectivité possède des compétences obligatoires essentielles pour le territoire et ses habitants : développement économique, gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, collecte et traitement des déchets, assainissement, eau… Ainsi que des compétences transférées dont il faut assurer l'onéreuse mais si nécessaire gestion, par exemple les transports en commun. C'est tout l’équilibre de l’écosystème des collectivités territoriales qui est touché, de la Région à la Métropole en passant par le département, les communes… Autant de composantes essentielles à la décentralisation des services publics, mais dont pour autant l'avenir vient d’être décidé sans concertation. C'est un coup bas, un de plus dans une construction budgétaire marquée par l'impéritie au niveau national, l'impréparation et le rafistolage. L'orientation du Gouvernement est un contresens extrêmement lourd, dont les conséquences seront assurément néfastes pour nos concitoyens. Nous mettrons tout en œuvre pour les limiter. Avec, pour notre part, transparence, précaution, et responsabilité." À l'ordre du jour encore de ce Conseil Métropolitain, des investissements à destination des pôles d’enseignement supérieur pour assurer des conditions d’accueil des étudiants toujours plus performantes, la création d’un réseau de mini-stations météorologiques afin de prévenir les risques environnementaux liés au climat, ou encore l’adoption d’une charte de bonnes pratiques pour les professionnels concernés par le Fonds Air Bois de la Métropole. Enfin, la Métropole renouvelle son soutien aux communes via les financements FAA et FACIL, pour un total de 400 000€ sur divers projets d’aménagement public.Plus d'infos sur le Conseil Métropolitain du 12 novembre 2024