7 heures ago
Le samedi 1er avril, participez à des ateliers ludiques pour créer le Pôle muséal Beauvoisine, fusion du Muséum d'histoire naturelle et du musée des Antiquités.
Le Muséum d'Histoire Naturelle et le Musée des Antiquités font l'objet d'un grand projet de fusion et de rénovation pour créer un nouvel équipement : le pôle muséal Beauvoisine. Inauguration prévue ? Horizon 2028, dans le cadre de la candidature de Rouen au titre de Capitale européenne de la culture. Le projet fait l’objet d’une grande concertation citoyenne depuis 2018 pour donner la parole aux habitants du territoire et inventer collectivement le musée de demain.
Après 4 années de coconstruction rythmées par des rencontres, des ateliers participatifs, des balades urbaines, un Muséomix et des consultations en ligne, le projet entre dans une phase décisive pour bâtir la scénographie, l'expérience utilisateur, la programmation et plus encore, du futur musée.
Dans ce cadre, samedi 1er avril, la Métropole proposera l’événement « Les rêveries de Beauvoisine », une journée de création collective organisée hors les murs, au Centre culturel André-Malraux situé sur les Hauts-de-Rouen. La journée sera rythmée par six ateliers thématiques qui seront animés par des artistes/agitateurs connus et reconnus : Bruno Putzulu, Soria Ieng, Basile Bohard, Maël Magat, Charles Ayats et Gaël Musquet. Tous les habitants, familiers ou non de l’univers des musées, sont invités à participer à cette journée collective d’innovation citoyenne.
Infos pratiques :
Samedi 1er avril de 9 h 00 à 18 h 00 (accueil, café et repas du midi offerts)
Centre André-Malraux, 110, rue François-Couperin, à Rouen
Accessible aux personnes à mobilité réduite
Accès en transports en commun- TEOR 2 (Arrêt « Couperin »)
Cet événement est ouvert à tous, uniquement sur réservation
4 jours 8 heures ago
Le label Villes et pays d'art et d'histoire est renouvelé pour le territoire de la Métropole Rouen Normandie jusqu'en 2033.
Par un courrier du Préfet de la Région Normandie, Jean-Benoît Albertini, la Métropole Rouen Normandie vient d’apprendre le renouvellement de son label Villes et pays d’art et d’histoire (LVPAH) pour la période 2023-2033. Ce renouvellement vient souligner la politique culturelle et plus particulièrement, la politique patrimoniale forte mise en place depuis plusieurs années et aujourd’hui construite sur des objectifs de transition sociale-écologique. Pour notre territoire, candidat au titre de Capitale européenne de la culture en 2028, c’est un outil privilégié pour infuser la valorisation de nos patrimoines, ressources culturelles riches, diversifiées et inépuisables à l’échelle des 71 communes.
Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen et Président de la Métropole Rouen Normandie, Laurence Renou, Vice-Présidente en charge de la Culture et Christine de Cintré, Conseillère métropolitaine déléguée en charge du tourisme et de Rouen Capitale européenne de la culture 2028 : « La candidature pour le renouvellement de ce label a été l’occasion de redéfinir nos objectifs en lien avec la transition sociale et écologique, en considérant le patrimoine comme ressource de notre territoire et plus seulement comme enjeu d’attractivité. Valeurs également partagées dans notre candidature pour être Capitale européenne de la Culture en 2028. Nous allons donc poursuivre le travail engagé, au regard de nos nouveaux objectifs, et en imprégnant nos actions quotidiennes des principes de la Convention de Faro et des Droits culturels. »
Créé en 1985, le label Ville ou Pays d'art et d'histoire est attribué par le Ministre de la Culture aux communes ou groupements de communes qui s’engagent dans une politique de sensibilisation des habitants, des visiteurs et du jeune public à la qualité du patrimoine, de l’architecture et du cadre de vie. À ce jour, le réseau national compte 190 Villes et pays d’art et d’histoire en France.
En 2012, le label Villes et pays d’art et d’histoire (LVPAH) de la Métropole avait été défendu devant le Ministre de la Culture lui-même. Depuis son obtention, la Métropole œuvre donc au quotidien à la mise en place de ce label à la dimension de ses 71 communes. Attribué pour 10 ans, il devait être renouvelé. C’est désormais la Commission Régionale du Patrimoine et de l'Architecture qui étudie les dossiers de renouvellement. Réunie le 29 novembre 2022, la Commission a été sensible « à l'engagement de la Métropole en faveur d'une politique culturelle et notamment patrimoniale forte, construite en transversalité avec les objectifs de transition écologique et sociale ». Elle a également salué « la prise de conscience qu'a suscité l'incendie de l'usine Lubrizol survenu en 2019 et la résolution de ce territoire à se transformer par le biais de la culture et des valeurs patrimoniales, dans l'esprit de la convention de Faro ».
Lubrizol, Convention de Faro, Capitale Européenne de la Culture 2028 : un renouvellement sous un prisme réinventé
Cette nouvelle stratégie porte un réel changement de posture qui intègre une nouvelle façon de valoriser nos patrimoines, modifie les codes habituels tant dans la sémantique utilisée (on parlera davantage d’hospitalité que d’attractivité du territoire par exemple), que dans les actions menées (Journées du Matrimoine et du Patrimoine,…), la manière dont elles sont mises en œuvre (ateliers participatifs artistiques dans des quartiers NPNRU,…) et les ressources mobilisées (experts, associations mais aussi guides-habitants).
L’accident industriel généré par l’entreprise Lubrizol, en 2019, est venu ébranler les certitudes de notre territoire. Une politique ambitieuse en matière de transition écologique a donc été décidée par les élus métropolitains dans l’optique de modifier intégralement nos manières de vivre pour les générations futures. Il s’agit alors de faire prendre un tournant radical aux actions publiques sur le territoire en faveur du développement durable (suite de la Cop 21, Capitale du Monde d’Après et Forum de la résilience, Pavillon des transitions…).
Cette stratégie s’accompagne également d’une transition sociale : il s’agit ici de modifier nos manières de vivre ensemble, de penser la ville, de se connaître et reconnaître en tant qu’individu. Cette transition sociale va nous obliger à penser différemment nos rapports à l’autre et, plus généralement, à nos communs, nos patrimoines.
Ces questions viennent très clairement donner une couleur aux actions patrimoniales menées mais aussi au sein d’autres politiques publiques (urbanisme, environnement, habitat,…) avec les partenaires et les habitants.
La convention de Faro, convention cadre sur la valeur du patrimoine culturel pour les sociétés, portée par le Conseil de l’Europe, correspond précisément aux axes que la Métropole donne à son action. Ce texte dans son rapport étroit aux Droits de l’Homme et à la démocratie, défend une vision plus large du patrimoine et de ses relations avec les communautés et la société. La convention de Faro nous encourage à prendre conscience que l’importance du patrimoine culturel tient moins aux objets et aux lieux qu’aux significations et aux usages que les gens leur attachent et aux valeurs qu’ils représentent. La Convention de Faro est donc un engagement démocratique fort qui ne positionne plus le patrimoine uniquement comme un élément d’attractivité d’un territoire mais comme une ressource.
La Métropole et son service Patrimoine ont ainsi choisi d’orienter les projets dans le sens des principes de la convention de Faro jusqu’à rendre visible son engagement par une adhésion symbolique de la Ville de Rouen et de la Métropole Rouen Normandie à la convention Faro, en octobre 2022, dans le cadre du « Forum de la Résilience / Rouen Capitale du Monde d’Après », en présence des représentants du Conseil de l’Europe. Cette convention a imprégné le dossier de renouvellement, notamment dans la sémantique utilisée, qui nous amène à penser la conservation, la protection, la restauration, la médiation et la valorisation des patrimoines sous d’autres angles tels que l’hospitalité du territoire, la transition sociale et écologique de nos cadres de vie ou encore la pluralité des récits du territoire.
Pluralité des récits du territoire largement valorisée dans notre candidature pour être Capitale européenne de la Culture 2028 également. Ce n’est pas une Ville qui candidate, mais bien un territoire, et la Seine.
Pour répondre à ces objectifs, voici les différents axes de la stratégie qui sera poursuivie au cours des 10 prochaines années :
Développer l’hospitalité de notre territoire (Tourisme)
- En s’appuyant sur un écosystème important (grâce notamment à Rouen Normandie Tourisme et Congrès (Office de tourisme), Rouen Normandie Sites et Monuments (Régie des équipements patrimoniaux), la Réunion des Musées Métropolitains) pour créer une dynamique d’accueil.
- En inventant de nouvelles manières d’accueillir (tourisme durable, visites expérientielles, guides habitants, village patrimoine…)
- En œuvrant pour créer des espaces d’échanges avec les nouveaux arrivants afin de donner à lire et à comprendre nos espaces publics au regard d’où ils viennent (nouveaux habitants, personnes réfugiées, …)
- En proposant une meilleure compréhension de notre patrimoine industriel, notamment en ouvrant le dialogue avec les entreprises.
Accompagner la transition sociale et écologique du cadre de vie (Urbanisme)
- En accompagnant les projets d’urbanisme tel que l’ANRU dans l’échange et l’information des habitants au travers d’actions artistiques permettant une meilleure compréhension des chantiers et un tracé des trajectoires de vie des hommes et du bâti.
- En accompagnant les recherches en amont des projets pour mieux comprendre un quartier ou en donnant la parole aux habitants sur leur vécu et leur connaissance de ces quartiers.
- En procédant à des recensements (Cités jardins, Reconstruction) et en faisant le lien avec le PLUI, ou en caractérisant des typologies de bâtis pour les intégrer au cadastre énergétique (dans le but de proposer des isolations thermiques respectueuses de l’identité du bâti).
- En abondant les réflexions vers une OAP Territoire de Seine (avec le CPIER Vallée de Seine, Observatoire Photographique du Paysage Vallée de Seine…)
Écouter et donner à entendre la pluralité des récits d’un territoire (Culture)
- En continuant les propositions pour les publics scolaires (visites et ateliers), mais aussi les dispositifs (CTEJ, enfants du patrimoine), tout en en inventant de nouveaux
- En développant des évènements grand public qui créent des moments de convivialité dans des lieux patrimoniaux (Journées du Ma.Patrimoine, Festivals Zig Zag, Pierres en lumière, Spring) mais aussi des événements insolites à inventer
- En confortant les partenariats scientifiques, avec le master « Valorisation du patrimoine » de l’Université de Rouen Normandie pour consolider la filière professionnelle des guides conférenciers, mais aussi avec les laboratoires de recherche, le Service régional de l’Inventaire (SRI) et l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Normandie (ENSAN).
- En soutenant les démarches associatives du territoire, terreaux de la dynamique de nos « communautés patrimoniales ».
1 semaine 5 jours ago
Les œuvres de George Nuku interrogent nos rapports à la nature, à notre société de consommation et au plastique. À découvrir jusqu'au 30 novembre au Pavillon des transitions.
Conformément aux engagements pris dans le cadre de la démarche "Métropole zéro pollution plastique" adoptée en mars 2022, et dans la perspective de l’Armada 2023 (8-18 juin), le Pavillon des transitions accueille deux expositions dédiées à la préservation des océans et à la lutte contre les pollutions plastiques, regroupées sous le nom de Océans de plastique(s). Jusqu'en novembre, les visiteurs peuvent découvrir les œuvres de l’artiste maori George Nuku, créées à partir de plastique et de polystyrène récupérés sur les littoraux, et déambuler en famille au sein de l’exposition scientifique proposée par l’expédition MED permettant de découvrir les enjeux, les causes et les conséquences de la pollution plastique des océans.
Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Charlotte Goujon, Vice-Présidente en charge de la transition écologique, la santé, la sécurité sanitaire et industrielle, Luce Pane, Vice-Présidente en charge de l’énergie et des déchets, et Hugo Langlois, Conseiller Métropolitain délégué à la protection, la valorisation et la gestion de la Seine : "Notre candidature pour être Capitale Européenne de la Culture en 2028 est celle du fleuve, et de sa préservation aujourd’hui et pour les générations futures. L’exposition Océans de Plastique(s) est l’occasion d’allier art et sensibilisation aux enjeux écologiques : un moyen ludique et accessible à tous de questionner nos modes de consommation et notre rapport à la nature et aux déchets. Cette thématique est d’ores et déjà au cœur de nos actions en cette année marquée par la Seine et sa préservation. Nous avons par exemple signé une convention de partenariat avec l’Armada pour que l’événement soit engagé dans une démarche Zéro Pollution Plastique. Il est temps de faire face à ces problématiques, trop longtemps ignorées."
Ces deux expositions sont réunies sous une thématique globale : Océans de Plastique(s). Un programme de médiation autour de ces deux expositions sera décliné pour les différents publics tout au long de l’année sous la forme d’ateliers, de conférences et de diverses animations. En proposant ces expositions gratuites, la Métropole Rouen Normandie ambitionne de sensibiliser les habitants et tous les acteurs du territoire à la protection des milieux aquatiques.
L’exposition immersive « Bottled Ocean 2123 »
À partir de plastique et de polystyrène récupérés sur les littoraux, l’artiste maori Georges Nuku, installé à Rouen, recrée des fonds marins en se projetant dans l’avenir : si le plastique continue à envahir nos océans, la faune et la flore marines deviendront elles-mêmes du plastique. Cette exposition présentée pour la première fois à Rouen en 2015 a fait le tour du monde en s’enrichissant avant de revenir s’installer au Pavillon des transitions, avec des œuvres qui interrogent nos rapports à la nature, à notre société de consommation et au plastique. Elle est présentée de façon immersive : des lumières, reflétées sur les œuvres en matière plastique, permettent de se plonger dans un décor à la fois surprenant et intriguant. Les artistes puisent souvent dans des matières nobles pour nourrir leur inspiration. Le bois, le marbre, le verre...
À contre-courant, l’artiste a décidé de faire surgir la beauté en convoquant le substrat déclaré ennemi juré de l’environnement : le plastique. Pour l’artiste, qui considère que le monde a engagé un processus de mutation chimique : "La bouteille plastique est devenue un totem de la vie moderne. Source de pollution, elle est aussi un élément vital pour l’homme. Elle contient l’eau potable et permet de la faire circuler. (...) Quand la calotte polaire aura définitivement fondu, la planète sera recouverte d’eau salée. Seuls ceux qui auront su s’adapter survivront. " Alors, peut-être les baleines, les poissons, les algues, les coraux seront en plastique. En l’intégrant dans son art, George Nuku sublime cette matière sans nier sa dangerosité. « La pire des choses qu’on puisse faire face à un monstre, c’est de l’ignorer. » De quoi stimuler notre envie de "bâtir une nouvelle relation avec le monde fragile qui est notre maison."
Submergé d’emblée par une vague de plastique géante, le visiteur se retrouve immergé dans l’œuvre de George Nuku. L’exposition Bottled Ocean se vit et s’éprouve comme une vision dystopique d’un océan plastique. Un futur à la fois stupéfiant et terrifiant, à l’image de la pieuvre géante qui s’installera durant l’exposition dans les murs du Pavillon des transitions et en restera la propriété.
Cette exposition s’enrichira au fur et à mesure des semaines avec des ateliers participatifs grand public et avec les scolaires, permettant d'acheve la création d’éléments de l’exposition. Les ateliers grand public en présence de l’artiste auront lieu dimanche 19 mars. Ils comprennent une visite commentée par l’artiste et un atelier de création.
Pavillon des transitions
2 semaines 3 jours ago
Du 13 au 18 mars, la Métropole se mobilise à l'occasion du Digital Cleanup Day, la semaine mondiale de sensibilisation à l'empreinte environnementale numérique.
Le Digital Cleanup Day est une semaine mondiale de sensibilisation à l’empreinte environnementale du numérique, portée par le World Cleanup Day et l’Institut du Numérique Responsable, qui a lieu en mars chaque année. L’objectif de cette semaine d’actions : générer une prise de conscience sur la pollution numérique engendrée par nos usages, en invitant particuliers, écoles, collectivités, entreprises et associations à agir concrètement. La Métropole déploie un programme complet d’animations et d’opérations tout au long de cette semaine.
Ateliers pratiques, collecte d’équipements électroniques, Repair Café, messages de sensibilisation... De nombreux temps forts seront à découvrir dans les communes du territoire.
Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, et Abdelkrim Marchani, Vice-Président en charge de l'économie, l'attractivité, l'enseignement supérieur et la recherche, la vie étudiante, le numérique - L'Europe et l'international : "L’impact de la pollution numérique est encore aujourd’hui minimisé. Présenté un temps comme l’alternative à la pollution papier, le digital s’avère être lui-aussi une source d’émissions de gaz à effet de serre qui ne cesse de croître. Avec le Digital Cleanup Day, nous nous engageons aujourd’hui pour préserver le climat de demain, pour un numérique plus propre et plus responsable. Faire converger transition numérique et transition écologique, c’est possible."
Des actions accompagnées par la Métropole Rouen Normandie
Tout au long de la semaine, un programme d’animations autant à destination des agents de la collectivité que du grand public est déployé afin de sensibiliser aux enjeux du numérique responsable et de donner des clefs de compréhension et des moyens d’action concrets. Des ateliers Cleanup sont organisés dans de nombreuses communes du territoire, permettant de nettoyer les données de ses outils informatiques en étant accompagné par des professionnels et de recycler ou remployer du matériel informatique usagé. Des modules d’accompagnement au nettoyage et des box de collecte sont ainsi mis en place dans les communes de Saint-Pierre-lès-Elbeuf, Rouen, Sotteville-lès-Rouen, Mont-Saint-Aignan, Elbeuf, Canteleu, Saint-Pierre-de-Manneville, Malaunay et Duclair. Ces mêmes ateliers et box de collecte sont mis en place dans des entreprises et administrations du territoire afin de permettre aux salariés et agents de la fonction publique de participer, eux-aussi, à ce grand nettoyage numérique.
Le coût de la collecte en box est pris en charge par la Métropole, en partenariat avec Fourmize et Ecosystem. Les structures partenaires se voient ainsi accompagnées dans cette opération vertueuse : Cerema, Webaxys, Le Kaléidoscope, CARSAT Normandie, Habitat 76, Socaps, ATMO Normandie, Transdev, Koesio, Réseau Canopée, Knauf Industries, CAF Seine-Maritime, Haropa, Matmut, MJC Elbeuf, Maison pour tous à Sotteville-lès-Rouen, Proxiad et Echos.
La Métropole Rouen Normandie déploie également ces opérations Cleanup en organisant des ateliers sur les cinq sites de travail de ses agents. Des box de collecte d’équipements électroniques sont mises en place toute la semaine à disposition du grand public. Les habitants peuvent ainsi déposer leurs équipements usagés dans des points de collecte installés sur quatre sites de la Métropole Rouen Normandie : au 108, au Pôle de Proximité d’Elbeuf, au Pavillon des Transitions et à Seine Innopolis. Enfin, des messages de sensibilisation seront diffusés toute la semaine via les outils de communication de la Métropole, notamment sur tous les écrans des TEOR du réseau Astuce.
Une édition 2022 performante, à surpasser !
Lors de la dernière édition, en mars 2022, plus de 430 000 personnes avaient été sensibilisées au numérique responsable lors des 1 686 Cleanups, avec 1 927 To effacées et 5 472 kg d’équipements électriques et électroniques collectés et recyclés. La Métropole Rouen Normandie avait réussi à mobiliser 21 structures (entreprises et collectivités) pour 46 box de collecte (= 731 kg d’équipements numériques collectés). Une opération de sensibilisation des citoyens et des agents à la pollution cachée du numérique avait également été menée à travers les réseaux sociaux de la Métropole Rouen Normandie, accompagnée d’un affichage dans le métro et sur les supports de communication interne de la collectivité.
Un plan d’actions global pour lutter contre la pollution numérique
Cette opération s’inscrit dans une démarche large. La Métropole Rouen Normandie s’est en effet fortement et concrètement engagée dans le numérique responsable, et a défini une politique en ce sens. Plusieurs actions sont mises en œuvre comme des formations et des boîtes à outils à destination des entreprises, ou encore l’accueil de l’IntercoTOUR le 13 décembre dernier à Rouen. En accord avec la loi REEN du 15 novembre 2021, la Métropole s’est engagée à faire converger transition numérique et transition écologique.
Ce texte de loi s’articule autour de cinq objectifs :
- Faire prendre conscience de l'impact environnemental du numérique,
- Limiter le renouvellement des appareils numériques,
- Favoriser des usages numériques écologiquement vertueux,
- Promouvoir des datacenters et des réseaux moins énergivores,
- Adopter une stratégie numérique responsable.
En effet, le numérique représente aujourd’hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et 2,5 % de l’empreinte carbone nationale. Si cette part demeure modeste comparativement à d’autres secteurs, la croissance annuelle de la consommation de numérique (volume de données, terminaux...) doit nous interroger. Selon le rapport de la mission d’information sur l’empreinte environnementale du numérique du Sénat, les émissions liées au numérique pourrait augmenter de manière significative si rien n’est fait pour en réduire l’empreinte : + 60 % d’ici à 2040, soit 6,7 % des émissions de gaz à effet de serre nationales. Dans cette problématique, la phase de production des terminaux semble occuper une place toute particulière en ce qu’elle concentrerait 70 % de l’empreinte carbone du numérique en France, selon le même rapport.
Les événements du Digital Cleanup Day
Voir le dossier du Mag consacré au numérique responsable
2 semaines 6 jours ago
Les plus grands athlètes du monde se retrouvent au Perche Élite Tour, concours international de saut à la perche, samedi 11 mars au Kindarena à Rouen.
Le Kindarena accueille le samedi 11 mars l’étape rouennaise du Perche Elite tour. Après les étapes de Bordeaux, Tourcoing et Clermont-Ferrand en début d’année, le 2e meeting mondial de saut à la perche fait son grand final à Rouen et attend plus de 5 000 spectateurs. Il rassemble des athlètes de niveau international, avec notamment des grands noms de la discipline tels que, chez les hommes, les Américains Chris Nilsen, tenant du titre et recordman de la salle (6,05 m en 2022), Sam Kendricks, KC Lightfoot, et les Français Valentin Lavillenie, Thibaut Collet, Alioune Sène.
Chez les femmes, on attend un duel entre la Slovène Tina Sutej et la Canadienne Alysha Newman, sans oublier les Françaises Ninon Chapelle, Margot Chevrier et Élise Russis, l’espoir de la discipline, originaire de Freneuse.
La Métropole est le premier partenaire de cet événement sur le territoire, avec un accompagnement financier de 62 400€.
Le Perche Élite Tour de Rouen du 11 mars propose des concours tout au long de la journée et se termine par le concours international à 19h30.
Ouverture des portes dès 18h30.
Informations pratiques et réservation des places
3 semaines 3 jours ago
Rouen Seine Normande 2028 est retenue parmi les lauréats de la première phase de sélection pour la candidature au titre de Capitale européenne de la culture.
Le projet Rouen Seine Normande 2028, Capitale européenne de la culture a retenu l’attention du jury européen. La vallée de Seine normande entre ainsi dans la seconde séquence de la candidature au titre de Capitale européenne de la culture. Le travail entrepris depuis 2019 et la création de l’association qui porte la candidature de la ville de Rouen au titre de Capitale européenne de la culture 2028 a porté ses fruits. Après une phase de diagnostic qui a permis d’établir le territoire de candidature à l’échelle de la vallée de Seine normande, l’ensemble des collectivités s’est impliquée dans un projet structurant soumis au jury européen le 2 janvier 2023.
« C’est une première victoire ! Nous avons construit un projet solide, dont la justesse a été reconnue par le jury, explique Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen et Président de la Métropole Rouen Normandie. C’est un projet convaincant, qui prend la mesure des défis climatiques et sociaux, et place la culture au cœur des réponses à apporter. Maintenant, j’appelle tous les acteurs, artistes, citoyens, entreprises, associations, élus, collectivités, à rejoindre notre dynamique pour aller chercher la victoire ! »
Pour Rebecca Armstrong, Déléguée générale de Rouen Seine Normande 2028 : « Nous sommes très heureux de ce résultat, preuve de l’implication et de l’engagement d’une équipe et de tout un territoire au service d’un projet fédérateur. Notre responsabilité est maintenant de poursuivre le travail pour finir de convaincre le jury de l’intérêt qu’il y a pour l’Europe à désigner la vallée de Seine normande Capitale européenne de la culture en 2028. Ce que nous ferons ici aura lieu dans l’échange avec les autres vallées européennes, dans un véritable dialogue des fleuves. »
Jeudi 2 mars 2023, une délégation a défendu le projet devant un jury au Ministère de la culture, jury composé de 12 professionnels européens de la culture, dont deux français. Cette délégation était composée de :
• Rebecca Armstrong, Déléguée générale de la candidature
• Joséphine Billey, paysagiste à l’Agence d’urbanisme Le Havre-Estuaire de la Seine
• Christophe Bouillon, Maire de Barentin et Président de l’association des petites villes de France
• Danaë Castro-Perez, Chargée des initiatives jeunesse et de l’international à la Maison des jeunes et de la culture de la Région d’Elbeuf
• Delphine Crocq, Directrice générale de Rouen Normandie Tourisme et Congrès
• Marie Dupuis-Courtes, Présidente de l’association Rouen Seine Normande 2028
• Jean-Gabriel Guyant, Responsable des relations internationales de l’association
• Philippe Kauffmann, Conseiller artistique pour Rouen Seine Normande 2028
• Thomas Malgras, Secrétaire général et relations aux collectivités pour Rouen Seine Normande 2028
• Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen et Président de la Métropole Rouen Normandie
Présentation complétée par les messages vidéo de :
• Benoit Laignel, Membre du Giec international et Vice-Président de l’Université Rouen Normandie
• Catherine Morin-Desailly, Vice-Présidente de la Région Normandie et Sénatrice
• Édouard Philippe, Maire du Havre et ancien premier ministre
Au lendemain de cet oral qui a eu lieu au Ministère de la Culture, le jury a désigné Rouen parmi les villes qui entraient dans la seconde phase de la candidature qui aboutira, fin 2023, à la désignation de la ville Capitale européenne de la culture 2028. La séquence qui s’ouvre consiste à préparer un dossier étoffé au jury, en affinant et enrichissant le projet. Suite à cette remise de dossier, après l’été 2023, une délégation des jurés viendra à Rouen jauger sur place de la solidité de la candidature. Puis, après un nouvel oral, le jury fera son choix définitif.
SAVE THE DATE : Le 6 mars 2023 à 12h, Nicolas Mayer-Rossignol et Rebecca Armstrong vous présenteront le contenu du dossier de candidature et détailleront les prochaines étapes de la candidature lors d’un point presse au Kaléidoscope, 29 Rue Victor Hugo à Petit-Quevilly.
LA CANDIDATURE ROUEN SEINE NORMANDE 2028
Le territoire de la candidature de Rouen Seine Normande 2028 part de la ville de Rouen et de sa Métropole et s’étend le long de la vallée de Seine normande, de Giverny au Havre, jusqu’à Honfleur. Les collectivités du territoire ont exprimé leur volonté profonde de travailler ensemble, avec les habitants, les artistes, les entreprises, les associations et tous les acteurs culturels pour métamorphoser le territoire grâce au levier que constitue le label Capitale européenne de la culture.
Rappel du calendrier de la candidature en France :
Fin 2023 : Désignation la ville retenue
2024-2028 : Phase de mobilisation et de production du projet
2028 : Rouen Seine Normande devient Capitale Européenne de la Culture
DEVENIR CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE EN 2028
Chaque année, la Commission européenne met à l’honneur deux ou trois villes européennes en attribuant le titre Capitale européenne de la culture. Les villes sélectionnées peuvent ainsi, le temps d’une année, promouvoir leur patrimoine et leur dynamisme culturel au travers de nombreux événements. Devenir Capitale européenne de la culture est un projet collectif et citoyen dont l’ambition est de transformer durablement le territoire et son image par le biais de la culture. Le label est principalement accordé à des villes dites « résilientes », sachant s’appuyer sur leurs faiblesses et leurs crises pour se fixer des objectifs ambitieux de transformation du territoire sur le long terme en utilisant la culture comme un levier.
Depuis les origines du programme en 1985, plus de 60 villes ont déjà reçu ce label, dont quatre villes françaises : Paris (1989), Avignon (2000), Lille (2004) et Marseille (2013). En 2028 une nouvelle ville française sera sélectionnée, aux côtés d’une ville tchèque (Broumov ou Ceské-Budejovice) et d’une ville d’un pays non-membre (Budva au Monténégro ou Skopje en Macédoine du Nord).
Plus d'infos, sur le site de l'association Rouen Seine Normande 2028
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32 minutes 29 secondes ago
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